Ce principe, inscrit dans la Convention internationale des droits de l’enfant, doit guider les parents, les professionnels et les autorités publiques (les gouvernements, les tribunaux, les administrations) pour garantir que chaque enfant puisse grandir dans les meilleures conditions possibles. La Convention précise que l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale, ce qui veut dire que lorsque plusieurs intérêts sont en balance, c'est celui de l'enfant qui doit primer.
Pourquoi est-ce si important ? Parce que les enfants, en raison de leur âge et de leur vulnérabilité, ne peuvent souvent pas défendre leurs propres intérêts. Ils dépendent des adultes pour les protéger et les accompagner. Placer leur intérêt supérieur au centre des décisions permet de leur assurer un environnement où leurs besoins physiques, émotionnels et sociaux sont respectés et où ils peuvent s’épanouir pleinement. Cela peut concerner, par exemple, le choix d’un lieu de vie dans le cas d’une séparation parentale ou l’accès à une école qui répond à leurs besoins spécifiques.
Garantir l’intérêt supérieur de l’enfant, c’est aussi investir dans l’avenir. Un enfant qui grandit dans un environnement bienveillant et sécurisant devient un adulte plus équilibré et confiant. Cette priorité ne doit jamais être oubliée, car chaque décision prise aujourd’hui pour un enfant façonne le monde de demain.
Pour en savoir plus
Observation générale n°14 du Comité des droits de l'enfant(.pdf)