Un changement de regard nécessaire : Ces enfants doivent être avant tout considérés comme des enfants en danger, et non réduits à un simple statut administratif. Le Délégué général plaide pour abandonner l’acronyme MENA et privilégier l’expression « enfants en situation d’exil », afin de recentrer l’attention sur leurs besoins et leur vulnérabilité.
Des méthodes contestées : L’avis dénonce également le recours systématique au triple test osseux pour déterminer l’âge des jeunes, une pratique scientifiquement contestée qui peut entraîner de lourdes conséquences. Une approche pluridisciplinaire est indispensable.
Un accueil à améliorer : L'affaiblissement des Initiatives Locales d’Accueil (ILA) risque de compromettre l’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. L’avis insiste sur leur rôle fondamental et sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie dans les centres fédéraux.
Lutter contre les violences : Beaucoup de ces jeunes ont connu des parcours marqués par la violence et l’exploitation. Une protection renforcée et des mécanismes de signalement efficaces sont essentiels pour leur sécurité et leur dignité.
Il est temps d’agir pour garantir à chaque enfant en situation d’exil une protection digne et conforme aux engagements de la Belgique.
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