C’est une sorte de "filet de sécurité" pour s’assurer que la CIDE constitue un socle minimal de protection des droits de l’enfant, mais qu’elle ne limite pas les progrès supplémentaires réalisés à l’échelle nationale ou internationale. Un bel exemple d'universalité combinée à la flexibilité locale !
C'est notamment sur la base de ce principe que les Nations Unies ont adopté des textes complémentaires à la CIDE sur les enfants dans les conflits armés et sur la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants afin de leur apporter une protection encore plus grande et plus efficace.
Par ailleurs, si un pays devait avoir adopté une législation qui protège encore mieux les droits de l'enfant que la CIDE, c'est bien sûr cette législation qui doit s'appliquer.